L’atelier (Technique & Restauration)

 

Moteur

Carburateurs

Les différents circuits électriques

Allumage

Calage de l’allumage

La distribution

 

Partie cycle

Démonter une suspension coulissante

Démonter un amortisseur arrière de « z » oscillante.

 

 

Outillage spécifique

Fabriquer un arrache volant magnétique

Autres outils spéciaux

 

Divers

Comment fabriquer vos joints moteur

Comment refaire une bobine d’allumage

Jeux mécaniques, ajustements, valeurs préconisées

 

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Les carburateurs

Ci-contre, le carburateur M20 D Gurtner >>>

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Les circuits électriques

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La version « basique »  (On trouvera cet équipement sur les Z24c, Z27c, Z54c, Z57c)

Cet équipement, réduit à sa plus simple expression, et démuni de batterie sera adopté sur les modèles les plus économiques de la gamme, notons que l'intégralité du circuit fonctionne en courant alternatif, la lampe veilleuse est doublée d’un résistance filaire destinée à dissiper une partie de l’énergie délivrée en excès par le volant magnétique lors des régimes élevés.

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La version « standard » ( z2c, z46)

Version la plus courante, le système est équipé d'une batterie, d'une unique diode redresseuse, et d'une ampoule régulatrice, le système véhicule du courant alternatif pour l'ampoule code / phare, et du courant semi-continu *  pour les veilleuses avant et arrière et l'avertisseur.

 

* courant alternatif dont les alternances négatives ont été supprimée par l’intermédiaire d’une diode

Notes : Le poussoir de commande de l’avertisseur est ici dissocié du commutateur d’éclairage, la résistance filaire est remplacée par une ampoule régulatrice.

L’allumage est totalement autonome, et indépendant du système d’éclairage, le moteur fonctionnera quelque soit l’état de charge de la batterie.

La charge de la batterie est assurée en courant redressé au travers de la diode.

 

Attention !  L’absence de batterie risque de provoquer le claquage de l’ampoule de veilleuse.

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La version « haut de gamme » ( z22c et z23c)

Ce montage, très complet, est réservé au plus haut de gamme, équipé d’une généreuse batterie, d’un pont redresseur, et d’une ampoule régulatrice, mais toujours pas de feu stop.

 

La charge de la batterie et l’éclairage des z23 peut être améliorée, voici la « recette » communiquée par l’usine a ses concessionnaires dans sa note technique numéro 20003 :

 

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Notes concernant l’allumage, et l’éclairage:

 

Les carters moteur, coté allumage, de Z22, et Z23 sont aisément identifiables grâce aux 2 sorties basse tension, (éclairage + alimentation de la bobine extérieure )

 

Ces carters perdront leur sortie haute tension, (au dessus du carter)  à partir de 1955, suivant les modèles, avec l'adoption de la bobine d'allumage Haute tension externe,

 

Un kit de conversion comprenant un carter nouveau modèle, sera  proposé en remplacement de l'ancien système dès 1955 pour toutes les versions, il n'est donc ni surprenant, ni anachronique de rencontrer, par exemple,  une Z24 équipée d'une bobine externe...

 

Lorsque la bobine HT est externe, le carter d’allumage comportera 3 bornes Basse tension.

 

L'ampoule régulatrice 6v / 9w (1,5A) peut être remplacée, par une ampoule contemporaine 12v / 21w  ( soit env. 1,5 A sous 6v) destinée aux clignotants de voiture.

 

Certains documents font état de lampe régulatrice de 9,5v / 1,7 A.

 

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Tableau des équipements électriques:

 

 

Schémas 1 *

Schémas 2 **

Schémas 3 ***

Certains documents font état de lampe régulatrice de 9,5v / 1,7 A.

 

Ampoule

code / phare

6v 25w/25w

Veilleuse avant

6v / 0,35w

Veilleuse arrière

6v / 0,35w

Ampoule Régulatrice

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6v / 1,5 A (9w)

6v / 1,5 A (9w)

Résistance

0,3 Ohms

---

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Diode

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1 Diode

1 pont redresseur

 

 

 

 

Batterie

---

6v / 7 A

6v / 7 A

Volant magnétique

6v / 30w

6v / 36w

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L’allumage

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L’éclaté ci-dessous ( doc. Novi)  représente le volant magnétique complet ( allumage, et éclairage) tout types ( sauf bobine externe)

 

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Méthode de calage de l’allumage et du volant magnétique

125 & 175 culbutés

 

Pas à pas…

 

1-     Récapitulatif des différentes étapes du réglage

 

 

2-     Description détaillée des différentes étapes

 

1 préparation du moteur et du volant

2 détermination du point d’ouverture « volant »

3 détermination et traçage du Pmh volant

4 détermination et traçage du Pmh moteur

5 Alignement des Pmh moteur et Pmh volant

 

3-     Précautions importantes

 

 

4-     Valeurs de réglages constructeur

 

 

5-     Possibilité de calage « pleine avance »

 

6-     Fabrication de l’outil de blocage du piston

 

 

7-     Représentation de la came et des rupteurs

 

 

8-     Rappel concernant l’avance centrifuge automatique

 

 

9-      Diagnostic rapide

 

 

10-Outillage nécessaire

 

 

11-Tableau

 

 

12-Notes diverses

 

 


1- Récapitulatif des différentes étapes

 

 

Préparation du moteur et du volant

 

Détermination du point d’ouverture exact du volant (A)

 

Cette étape permet de déterminer le point précis auquel le rupteur sera actionnée par la came. La position de ce point dépend de la géométrie du volant, et de celle du carter d’allumage contenant les rupteurs.

 

Détermination et Traçage du point mort haut « volant » (Pmh V)

 

C’est le point auquel doit se trouver le volant lorsque le piston est situé au point mort haut.

Ce point est « décalé » du point « O » de la valeur d’avance spécifiée par le constructeur

 

Détermination du point mort haut « moteur » (Pmh M)

 

C’est la position du vilebrequin lorsque le piston est au point mort haut

 

La position du trou de bougie étant inclinée, il est difficile de placer, et d’immobiliser le piston sur sa position « point d’avance » , pour cette raison, le calage devra être fait par rapport au point mort haut.

 

Alignement du PMH moteur, et du PMH volant

 

Les Points Morts Hauts moteur et volant étant maintenant définis et tracés, il faut maintenant les faire coïncider.

 

 


 

2- Description des différentes étapes

 

2- 1  Préparation du moteur et du volant magnétique

 

2-1-A   Préparation du moteur :

 

1-      Démonter la bougie.

 

2-      Vérifier l’écartement des rupteurs : 0,4+/- 0,1 (valable tous types)

 

3-      Démonter le carter d’allumage.

 

4-      Démonter le carter d’embrayage.

 

5-       Placer le piston approximativement au point d’avance initial (env. 2 à 3 mm av. PMH)

 

6-      Vérifier que les 2 soupapes sont en position fermées (si nécessaire, démonter le couvre culbuteur, et vérifier que les basculeurs sont "libres"). Dans cette position, le vilebrequin doit pouvoir être tourné à la main sans effort.

 

Dans le cas contraire, faire tourner le vilebrequin de 1 tour supplémentaire  et  re-placer le piston à son point d’avance initial, les soupapes sont maintenant parfaitement fermées, et les culbuteurs « libres ».

 

2-1- B  Préparation du volant :

 

1-      Placer le volant sur son cône  sans le bloquer, le repère « constructeur » (flèche, ou lettre A  frappée sur le volant) doit se trouver à une distance approximative de 30 mm sur la droite du repère « carter moteur » (coup de pointeau, ou flêche)

 

2-      Monter l’ensemble masselotte/came sur le volant, attaque en bas (voir schémas)

 

3-      S’assurer que ce dernier ensemble est bien en place sur ses picots (les ressorts doivent être également présents.

 

4-      Remonter le carter d’allumage.

 

5-      Mettre en place une lampe témoin, (ou un multimètre) sur les rupteurs (voir schéma 2)

 

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Remarque importante…

 

Le moteur tourne dans le sens horaire (vu côté volant)

 

Le repère volant indique approximativement  la position d’ouverture des rupteurs, lorsqu’il est au regard du repère situé sur le carter moteur.

 

Le repère sur le carter moteur, n’indique aucune position spécifique, il est utilisé comme référence pour le traçage seulement.

 

 

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2-2   Détermination et traçage sur le volant du point exact d’ouverture des rupteurs.

 

1- Faire tourner lentement le volant (tourner le vilebrequin par le coté embrayage) jusqu’au point d’ouverture des rupteurs (placer un multimètre, ou une lampe témoin entre la masse et le rupteur pour déterminer le point d’ouverture…)

 

2- Démonter le carter d’allumage sans faire tourner le volant, ni le vilebrequin.

 

3- Tracer un repère O (comme ouverture) sur le volant au droit du repère « carter moteur »

 

 

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2-3  Détermination d’un repère « Point mort haut » sur le volant.

Tracer au compas un repère (PMH) sur le volant à la distance X (suivant tableau) vers la gauche du repère O Celui-ci correspondra au point mort haut du piston.

 

 

 

Le volant comporte maintenant :

 

Un repère : O  (point d’Ouverture)

 

Un repère :  PMH (point mort haut)

 

 

 

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2-4  Détermination du point mort haut du moteur.

 

1-      Mettre en place l’outil de blocage du piston (voir schémas)

2-      Amener le piston en butée haute d’un coté

3-      Tracer un repère ( M1) sur le volant au droit du repère carter moteur

4-      Amener le piston en butée de l’autre coté

5-      Tracer un repère (M2) sur le volant au droit du repère carter moteur

6-      Tracer à l’aide d’un compas ( ou par défaut avec un réglet métallique) 

 

Le PMH moteur qui  sera situé exactement au milieu de ces deux repères.

 

2-5  Réglage final

 

1-Placer  le piston au point mort haut déterminé précédemment (voir chap. 2-4)

2-Bloquer le vilebrequin dans cette position afin d’éviter toute rotation indésirable.

 

Pour bloquer le vilebrequin, il suffit de serrer le pignon d’entraînement coté embrayage, à l’aide d’une pince étau (prendre soin d’intercaler  une bande de plomb, ou de caoutchouc afin de ne pas endommager la denture du pignon

 

3-Placer le repère PMH du volant en face repère « carter moteur ».

 

4-Bloquer (modérément) le volant.

La flèche blanche du schémas indique approximativement la position de l’attaque de la came lors de l’opération décrite…

 

Le réglage est maintenant terminé, il reste quelques vérifications à effectuer...

 

Ne pas oublier :

 

1-Monter le circlips du système d’avance centrifuge

 

2-Remonter la bougie, après avoir vérifié l’écartement des électrodes (0,4mm +/- 0,1)

 

3-Remonter le couvre culbuteur,  le carter d’allumage, et le carter d’embrayage

 

4-Verifier à nouveau l’écartement des rupteurs, corriger si nécessaire

 

 


3- Précautions importantes:

Le volant doit être impérativement démonté avec un arrache volant spécifique, et avec beaucoup de précautions ; Les trous filetés destinés au démontage sont au pas de 8x100 ( Attention !  8x125 sur certains volants).

 

Ne jamais utiliser d’arrache moyeu à griffes, le risque de détérioration du volant est important.

 

4- Rappel des valeurs préconisées par le constructeur

 

 

125 (tt type)

175 Z2c

175 Z22c

Z23c

Avance initiale (avant Pmh)

1,7 mm

2,1 mm

3.2 mm

2.6 mm

Soit en degré

17.4°

17,6°

21.8°

19.6°

 

 

 

 

 

Avance automatique

20°

20°

16°

18°

 

 

 

 

 

Avance maxi en degré°

37.4°

37.6°

37.8°

37.6°

Soit en mm

7.5 mm

9.19 mm

9.28 mm

9.19 mm

 

 

 

 

 

Corde sur volant de 150 mm*

22.7 mm

22.95 mm

28.36 mm

25.53 mm

 

* Calculée pour l’avance initiale

 

 


 

5- Possibilité de calage « pleine avance »    Voir avantages  chap.9

 

Il est possible de réaliser le calage « pleine avance » par la méthode précédemment décrite, il suffit pour cela de :

 

Démonter les ressorts de l’avance centrifuge.

Caler les masselottes sur l’avance maxi ( avec une petite cale en bois par ex. )

Définir le point « O »  (qui sera alors le point d’ ouverture volant « pleine avance »)

Reprendre la procédure à l’étape 2-4.

 

Note : Il est déconseillé de caler pleine avance en utilisant les valeurs indiquées sur les « manuels d’entretien de graissage » du constructeurs, ou les manuels d’époque, celles–ci sont souvent erronées (sauf pour les 125cm3) . Il existe, de plus , plusieurs valeurs de mécanismes d’avances centrifuge (16°, 18°, 20°) pour les 175 cm3  suivant les modèles.

 

Les valeurs indiquées dans le tableau ci dessus, ont été recalculées.

 

6- Outillage nécessaire au réglage du volant, et de l’allumage.

 

-          Un compas

-          2 stylos feutres indélébiles fins de couleurs différentes

-          Une lampe témoin, ou un multimètre

-          Un outil de calage du piston (voir chap.7 ci-dessous)

-          Une pince étau

-          Un arrache volant

 

Fabrication d’un outil de blocage du piston.
 
Le résultat, l’outil  fini …
 

Dessertir le corps d’une vieille bougie

Supprimer la céramique du corps de la bougie (opération laborieuse…)

Passer au travers du corps une vis M8x 60 (environ) et 2 entretoises (voir schéma)

 

 

Une cote de 30 mm entre la face d’appui et le nez de l’outil est nécessaire pour les « Z »

 

La came d’allumage, et les rupteurs

 

L’angle de came ou « Dwell » est l’angle durant lequel le rupteur reste « ouvert », cette valeur, qui dépend du profil de la came, n’est pas réglable, mais peut toutefois être contrôlée, elle conditionne le temps de recharge de la bobine d’allumage. et la durée de l’étincelle.

 


La came est ici représentée au point « d’attaque », c’est a dire à l’instant ou elle commence à actionner le rupteur.

 

 

 


Rappel : La courbe d’avance à l’allumage

 

L’allumage doit se produire avec d’autant plus d’avance que le moteur tourne vite, ceci en raison du temps d’inflammation du mélange, qui est sensiblement constant, quelle que soit la vitesse du moteur (env. 1 Ms). Sur les moteurs dont le rendement doit rester convenable à des régimes variables, un système centrifuge permet cet ajustement du point d’allumage.

 

 

Cette courbe dépend du poids des masselottes, et de la dureté des ressort d’avance centrifuge, elle peut, en général être contrôlée à l’aide d’une lampe stroboscopique, lorsque le moteur fonctionne. Ce contrôle « en marche » n’est pas possible sur les « Z »), cette opération devra se faire, si nécessaire sur banc.

 

La courbe représentée ci-dessus est rudimentaire, et typique des moteurs de conception ancienne, les moteurs modernes utilisent des courbes d’allumage beaucoup plus évoluées, garantissant un meilleur rendement. Notamment grâce aux allumages électroniques qui autorisent une véritable « cartographie » prenant en compte la vitesse du moteur, mais aussi le facteur de charge, la dépression dans le conduit d’admission, etc.)

 

L’avance étant maximale à partir de 1800 à 2000 tr/mn sur nos « Z », on comprend l’intérêt du calage « pleine avance » qui permet d’obtenir le meilleur réglage sur la plage d’utilisation du moteur la plus fréquente (entre 2000 et 5000 tr/mn)


 

Diagnostic rapide des problèmes d’allumage

 

Avant toute tentative de réglage du volant, il est impératif de s’assurer du bon fonctionnement des éléments suivant, et de les remplacer, si nécessaire.

 

Le condensateur vieillis à l’usage, son rôle d’accumulateur d’énergie est essentiel pour le bon fonctionnement du système d’allumage. Un condensateur hors service provoque des démarrages difficile, en particulier à froid.

 

Le condensateur des « Z » peut être remplacé par un condensateur de mobylette « 88 » ou équivalent , les fixations sont identiques, l’encombrement est plus réduit. le prix est modique .

 

La bobine :  Souvent déficiente sur les motos anciennes, la partie haute tension du bobinage, constituée de fil de cuivre de très faible section (diam.0,07mm)  peut provoquer des ratés importantes, (détonations à l’échappement) des mauvais démarrage, dans ce cas le remplacement s’impose.

 

Refaire une bobine d’allumage

 

La solution la plus économique est de réaliser un montage à  bobine haute tension externe, il suffit alors de rebobiner la bobine d’origine en basse tension  (env. 30 F de fil).   Cette opération peut être réalisée manuellement (prévoir 1h00)

 

321 spires de fils de cuivre émaillé * de 0,9mm de diamètre (soit environ 20 mètres) sont nécessaire cette opération, pour alimenter une bobine HT/BT de mobylette (Novi beige par ex.).

 

* fil de cuivre recouvert d’une très fine couche de vernis isolant (quelques microns…)

 

Si vous ne disposez pas du matériel nécessaire pour réaliser cette opération, des bobines refaites de cette manière sont disponibles au club.

 

                  

 

A gauche une bobine    haute tension, a droite son homologue  dite « basse tension »     


 

Tableau de diagnostic rapide

 

 

Le moteur

- ne prend pas les tours

- chauffe anormalement

 

Avance initiale insuffisante

 

Le moteur

- démarre mal

- cogne

- ne tient pas le ralenti

- génère des retours de kick lors de la mise en marche

 

Avance excessive

 

 

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Notes diverses concernant le système d’allumage

1-      Dans le cas d’une machine sans batterie, le point d’allumage ou de déclenchement, doit être parfaitement synchronisé avec le point ou l’énergie emmagasinée dans la bobine d’allumage est maximum. (voir schémas page 12)

 

2-      Le volant magnétique produit 8 impulsion par cycle, et par bobine (2 positives, 2 négatives, par tour), une seule de ces impulsion est utilisée pour produire l’allumage. Le « gaspillage » d’énergie est important (3 impulsions inutilisées par tour).

 

3-      Les 3 impulsions non utilisées pour l’allumage sont dissipés sous forme de chaleur par la bobine.

 

4-      Le système d’allumage -monté en bout de vilebrequin- produit une étincelle par tour, il y a donc une étincelle « perdue » lors de chaque cycle.

 

5-      Ce courant alternatif est régulé par une résistance dissipatrice et une alternatif utilisé pour les fonctions d’éclairage

 

6-      « lampe régulatrice » sur les machine qui ne sont pas équipées de batterie. (cette lampe « navette » peut éventuellement remplacée par une lampe 12v / 21w automobile (clignotant) dont  les caractéristiques électriques sont très proche.

 

7-      Cette étincelle perdue, déclenchée en fin de phase d’échappement, ne génère aucun inconvénient fonctionnel.

 

8-     La bobine d’éclairage produit également 4 impulsions par tour de volant, ces 4 impulsions (2 positives, 2 négatives) forment un courant.

 

9-      Lorsqu’une batterie est présente, le courant alternatif est converti en courant continu par l’intermédiaire d’un jeu de diodes redresseuses ( de 1 à 4) et assure la charge.

 

 

 

 

L’énergie produite par la bobine d’éclairage, contrairement a la bobine d’allumage, est intégralement consommée

 

 

 

 

 

Calage de distribution

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Calage de la distribution

 

Moteurs 125 cc

*

Moteurs 175 cc

RFE

20° ou 2,2   mm après PMH

 

RFE

20° ou 2,6   mm après PMH

AOE

60° ou 11,7 mm avant PMB

 

AOE

60° ou 13,8 mm avant PMB

RFA

45° ou 6,6   mm après PMB

 

RFA

45° ou 7,7   mm après PMB

AOA

22° ou 2,7   mm après PMH

 

AOA

22° ou 3,2  mm après PMH

 

 

Jeu de réglage des culbuteurs :    0,4 mm

Jeu après calage:  Admission:      0,1 mm

                            Echappement: 0,2 mm

 

 

Capacité du carter d’huile ( tout type) :                1,75 litre

 

 

 

 

Partie cycle

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Démonter un amortisseur arrière de « z » oscillante:

 

Pas de difficulté particulière pour cette opération (décrite ci-dessous) qui peut être réalisée sans outillage spécial. le remontage se fait à l’inverse.

 

 

Illustration & article , Motobécane Obsession

 

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Démonter un amortisseur arrière de « z » coulissante:

 

Il faudra tout d’abord se procurer, ou réaliser un outillage spécial

 

 

Puis procéder comme suit ( après avoir déposé la roue, et calé la machine) :

 

1-     déposer les écrous de pinces du cadre , retirer les vis

2-     mettre en place l’outil « 1001 », comprimer l’ensemble

3-     chasser l’axe ( de préférence vers le haut)

4-     déposer le combiné amortisseur, puis relâcher progressivement l’outil

 

Attention ! l’ensemble comprend 2, ou 3 ressorts ( suivant les modèles , voir rubrique « tableaux »)

 

Note :  les coupelles de ressort en acier sont généralement en mauvais état ( déformation)  , il conviendra de les remplacer si nécessaire

 

 

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Les joints moteur

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Joint de carter d’huile ( 125 et 175 tt type) et joint de couvre culbuteur (175 petit cylindre)

Joint d’embase cylindre (175 tt type) et joint de couvre culbuteur (175 gros cylindre)

 

Ouvrir le fichier pdf…

 

Le fichier pdf permet une impression «  à l’echelle »

 

Consignes pour la reproduction des joints moteurs

 

Pour fabriquer vos joints utiliser du papier approprié

Le joint doit être imbibé d’huile avant montage

Les cercles roses permettent la vérification de l’échelle, et des proportions de votre impression.

 

 

Comment fabriquer un arrache volant ?  Par Stéphane Loubes

 

En pleine restauration de ma Z2C je me suis retrouvé confronté a un problème :

Changer le pignon de sortie de boite qui est HS.

 

Techniquement rien de plus facile

Enlever le carter d’allumage, sortir le rotor, et enfin sortir le pignon de boite.

La ou ça se complique c’est que je ne dispose pas de l’arrache d’origine pour le rotor et pour le pignon.

Donc il m’a fallu fabriquer 2 arraches et comme je ne suis sûrement pas le seul à avoir ce problème dans la restauration des Z je transmets des explications de façon à réaliser des arraches fiables et peu cher même si l’esthétique n’est pas au rendez-vous !

Pour sortir le rotor on peut se reporter à la notice d’origine qui explique comment démonter, remonter et caler l’allumage des Z. cette notice est parue dans obsession N°7 trimestriel édité par le club.

Mais la notice ne parle pas comment est fait l’arrache. Elle dit seulement qu’il faut en utiliser un !

A l’intérieur du rotor a coté des masselottes se trouvent deux filetages qui servent justement à fixer l’arrache.

Il suffit donc de trouver un morceau de fer plat assez robuste (5x30 par exemple) et de faire deux trous de 8.5 de diamètre avec un entraxe de 44mm ces deux trous serviront à fixer des vis dans les trous prévus sur le rotor.

Au centre de cet entraxe on perce à 12 mm (ce trou servira a la vis qui prendra appuie sur la queue du vilebrequin de façon a extraire le volant). On soude un écrou de 12 mm au centre (il se serre avec une clé de 19).

Et l’outil est terminé ! !

Il suffit de trouver deux vis de 8 (soit une clé de 13) pour fixer dans le volant et une vis de 12 de la bonne longueur de façon à prendre appui sur le vilo.

 

Attention a la queue de vilo très fragile il faut utiliser une épaisseur du diamètre du bout de vilebrequin pour prendre appui avec la vis de façon à ne pas abîmer le filetage ou évaser la sortie du vilo.

 

Il faut ensuite construire sur le même principe un arrache pour le pignon.

La différence est l’entraxe des vis qui se fixent sur les trous prévus sur le pignon.

 

Cet entraxe est de 34 mm

Il faut prendre appui sur l’écrou qui tiens le pignon après l’avoir dévissé de quelques tour de façon à ne pas partager l’arbre de sortie très fragile et qui est utilisé pour l’entraînement de compteur

 

En espérant rendre service à des personnes qui n’auront pas à passer du temps à calculer les entraxes ou utiliser le marteau avec précipitation.

 

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Autres outils spéciaux:

 

Ces outils peuvent généralement être confectionnés avec des moyens rudimentaires , ils sont néanmoins indispensables pour intervenir convenablement sur le moteur.

 

 

 

 

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Les jeux et ajustements moteurs

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Les jeux mécaniques … ( doc. Motobécane)

 

 

 

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